Enfin, le 28 août, les garçons ont trouvé leur direction dans un club de foot.

Deux semaine avant les 15 jours de vacances d’août, nous avons vu par hasard des enfants s’entraînent sur un des terrains d’à côté de la maison, nous y posons tous nos espoirs après plein de recherches en vain.

Ce mercredi nous avons attendu (encore!) une heure, finalement le coach et le président sont arrivés. Ah oui, on est ici et on doit s’adapter aux coutumes.

Tous ce que nous comptons est que les garçons peuvent enfin commencer leur carrière de footballeurs. Ils ont été enchantés chaque fois quand ils jouaient au foot à Shenyang, et ils ont toujours pensé que le foot est un sport extraordinaire, mais il n’y a pas d'une telle structure à Shenyang.

Le club a environ 200 licenciés de 8 ans à 19 ans,  les entraîments et les matchs sont organisés par âge. Les garçons vont avoir la chance de courir tous les mercredis et vendredis après midi, puis un match le weekend. Enfin, la chance est aussi pour les parents qui peuvent être bien tranquilles.

Au lieu de faire plus qu’une heure de route jusqu’à Netcha, on a trouvé mieux, Les Boucles de Tina, un circuit fermé sécurisé avec de supers pistes de cycliste et VTT, juste cinq minutes de la maison, en Vélo !

Deux weekends de suite, les garçons y sont passés des heures avec leur papa. Ils ont pris des coups mais ils ont une seule envie, d’y retourner ! Il faut savoir qu’à Nouméa, il est dur à faire du vélo car sur une île, il y a beaucoup beaucoup de pentes, ça monte et ça descend, et quand ça monte, ça fait souffrir.

J’y suis allée trois fois aussi depuis quatre jours. Une fois roulé dessus, une seule chose à dire : je les admire, mes garçons ! Avec leurs petites jambes, toujours trois pas devant moi, ils sont forts et solides.

Puis, il faut parler cette date quand même, le 23 juillet 2013. Je suis patentée, pour donner des cours de chinois et de yoga. Passeport en main, il ne me faut plus à trouver des élèves. Allez, à fond les pédales.

A peine habitués à l’école, c’est déjà les vacances. Deux semaines de vacances, deux grands garçons ont besoin de se défouler. Voilà, ils sont retrouvés au centre des activités nautiques, une semaine de Kayak et une semaine de l’optimiste, tous les après-midis.

Etant qu’une ile, les activités d’eau ne manquent pas, malgré l’hiver qui s’approche. Une combinaison de pro, au moins, le look est au point. La discussion du soir entre les trois hommes a monté un niveau, il y a beacoup de chose à causer maintenant, et tous ça avec des mots que maman ne connaît même pas.

Tous les matins, on regard s’il y a du vent ou non, on regard dans quel sens le vent souffle. Du vent pour l’optimiste et pas de vent pour kayak, si on peut le commander nous même…

En chine, on aime bien distribuer des diplômes, des certificats, ou bien encore des récompenses, et souvent rouge. Liam et Lynine en ont eu pas mal pendant 4 ans et demi, et ce dernier on l’aura qu’en photo.

Après nouvel an chinois, les enfants ont été demandés de faire des dessins au thème de nouvel an chinois ou au thème de chine, pour participer à un concours national.

Voici en juin une affiche à l’école de Shenyang, Lynine a eu un 3em prix avec son dessin au nom de MON NOUVEL AN CHINOIS. Quand même, il y a plus que cent mille dessins ont été sélectionnés, et à leur école ils sont 11 sur 20 ont eu les prix, parmi eux,  deux petits français…

Je me rappelle un peu de ce dessin, et j’espère que je l’avais pris en photo, et j’espère que mon ordinateur sera réparé.

Enfin le chez nous, enfin un pied a terre, et enfin le bail en main et le chèque de frais d’agence signé. Ce n’est pas souvent que je suis ravié de signer des chèques, mais là, j’en ai envie.

Plus qu’un mois de recherche, de visite, des nuits blanches, jusqu’au 18em, quelle galère ! A l’époque d’acheter notre maison, nous n’avions pas visité tellement. Ce n’est pas que nous sommes trop sélectifs, le marché est vraiment spécial, il y a trop de demande avec tous les passages, du coup, n’import quel logement peut être loué à n’import que prix, et les agents d’immobilier ne sont pas arrangeants du tout.

Au bout d’un mois, à force de visiter seule, je commence à connaître la ville mieux que ma copine qui est ici depuis 10 mois, mais je commence aussi d’avoir envie de vomir dés que le site de location s’affiche sur l’écran.

Il y a bien des moments, on se demande si on n’est pas trop exigeant de vouloir un coin de BBQ (sinon, ce sera quoi d’être à Nouméa ?), de vouloir d’avoir un coin pour pouvoir ranger nos vélos nos affaires, de ne pas vouloir vivre avec des placards de vieux pépés qui se ferment même pas, de ne pas vouloir mettre deux enfants dans une même pièce de 9m², de ne pas vouloir rouler une heure matin et soir pour l’école, de ne pas vouloir repayer un chèque d’agence six mois après, de ne pas vouloir changer trois fois d’école dans une année pour les enfants, de ne pas vouloir ouvrir et rouvrir les comptes d’eau d’électricité de téléphone d’internet et etc..

Enfin, le travail acharné porte ses fruits, alors nous sommes tombés sur ce 18em. Je me demande encore si elle n’est pas apparue, que fait-on maintenant ? Un petit nid bien au chaud, bien dur ici.

Les enfants pensent déjà à mettre la tente dans le jardin de 10m² pour dormir sous la belle étoile le premier weekend emménagé, ça se fête !

7 :40 du matin, les enfants des écoles primaires collent sur les grilles et ils n’oublient de courir dans la cour, mais que ce qu’ils regardent ?

Des grands de collège (ou lycée?) du quartier sont en défilé dans la rue.

On ne connait pas la cause, mais on n’a pas besoin de cause pour faire la fête, non ?

Liam et Lynine sont super contents d’être spectateurs de ce show dans la rue, ils remarquent, que c’est bien, qu’avec le temps, on peut se déguiser quand on veut !

Moi, quelques minutes de paparazzi derrière le pare-brise. Ils me saluent en passant devant, leur joie m’allume la journée comme le soleil.

Le défilé de joie en quelques clichés.

Au bout de trois semaines, nous continuions nos observations, nos interrogations et nos intégrations. L’école, la mine, les visites et les papiers, tous nous quartes sont aussi occupés tous les jours comme partout ailleurs.

La vie à l’hôtel n’est simple et complique en même temps. Les repas sont au plus simple, mais on a l’impression de passer tous nos temps à faire la vaisselle car un seul lot fourni, et si on ne veut pas manger avec les doigts. Que ma cuisine de Shenyang me manque.

Notre chambre est au 15eme étage, face à la mer, à l’Anse Vata, un des coins très touristiques de Nouméa. Le bleu immense nous avait impressionnés énormément les deux premiers jours, puis nous ne le voyons plus que du paysage banal n’étant plus des touristes.

L’île du printemps éternel, le nom nous avait attiré tant avant de venir. Il est vrai qu’ici, il fait ni très chaud ni très froid, ni trop sec ni trop humide, pas comme ce que nous avons vécu sur les îles de l’Asie sud-est, avec une température entre 20° - 28° ensoleillé ou non, pleuve ou non, malgré la saison de pluie du moment. Sauf, quand le vent souffle, on a vraiment peur qu’il nous envole dans l’océan.

Plus besoin de regarder les PM tous les jours, on le ressent dans la gorge, car la petite gêne depuis longtemps a disparu discrètement. L’air même est un bon remède. Profitons-en, cet air pur, ce ciel bleu et ces paysages magnifiques.

『lève du soleil, depuis nos chambres』

『petit matin, croisement d’un croisière et la navette』

『l’hippodrome au pied de l’hôtel, une course aura eu lieu ce samedi, ce n’est pas souvent』

『face balcon, les petits îlots avec aquarium naturel autour. Dommage que les deux derniers WE étaient nuageux, plan snorkeling échoué, tous nos espoirs ce dimanche』

『à droite, le weekend ou les jours du vent, les voiles ornent la mer』

『à gauche, les lumières de nuit croisent un croisière』

『un ponton, le paradis des enfants』

『petit déjeuner accompagné d’un arc-en-ciel, vu par Lynine et Liam』

『le petit train des touristes comme à La Baule』

『les locaux jouant dans la mer avec trois fois rien contre les touristes venant tout équipés』

『tout le monde à la nage, sauf ceux qui sont à la mer, en tout cas, on n’a pas froid dans l’eau』

『en hauteur du parc Ouen Toro, l’harmonie parfaite entre la nature et l’artificiel』

『sans parler du climat et des plages, une ville ressemble à toutes les autres au métropole, pas trop d’exotisme』

『les gens disent qu’il faut aller à l’intérieur pour trouver l’exotisme. Là, on voit des collines, des rivières et la terre bien rouge』

Le jour de notre départ de Shenyang, un soleil qui brille pour presque la première fois après des mois d’hiver. Nous partons bien chargés, notre voiture et notre mémoire.

Puis, nous passons à Henan, à Shanghai, encore et encore chargés de surprises et d’émotions. Finalement, nous décollons à Shanghai, via Hongkong-Sydney, et atterrissons à Nouméa. Le ciel est de plus en plus bleu.

Premier jour, courses et une petite baignade à l’Anse Vata. Une île tropicale, mais une ïle française, il n’y a pas beaucoup de touches exotiques comme bali, Koh Samui, ou Cebu; nous ne sommes plus des touristes et nous n’avons plus besoin de parler l’anglais.

L’arrivée en weekend est difficile de nous faire sortir du sentiment de vacance, nous devons nous dire encore et encore que nous sommes venus pour y vivre. C’est bientôt l’hiver, les gens ne mettent plus leurs pieds dans l’eau, sauf nous, puisque nous venons d’en sortir un.

Plus besoin de chercher le soleil et la plage, que ferrons nous pour les prochaines vacances……